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Jeux Olympiques Paris 2024 : un défi majeur pour le système de santé

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Dans un communiqué officiel du 24 avril, le ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux et la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, ont assuré que "le dispositif de santé est globalement prêt dans ses fondamentaux". Ils insistent sur le fait que toutes les éventualités ont été envisagées afin d'assurer une prise en charge optimale, et qu'aucun aspect crucial n'a été négligé. Cette rencontre, axée sur la préparation du système de santé en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, a permis de faire le point sur les avancées et les ajustements nécessaires. 

Inquiétudes persistantes chez les soignants

Les jeux olympiques aurant lieu essentiellement en région parisienne du 26 juillet au 11 août, suivis par les jeux paralympiques du 28 août au 8 septembre.

Malgré l'assurance affichée par le ministre, des inquiétudes persistent parmi les professionnels de la santé, notamment en ce qui concerne la capacité du système à absorber l'afflux massif de spectateurs attendus. Les soignants alertent depuis plusieurs mois sur les défis que représentera cet afflux pour des services déjà sous pression.

Mobilisation des services hospitaliers et des soignants

En prévision de l'activité accrue attendue pendant les jeux, des mesures ont été prises pour renforcer les capacités hospitalières, avec l'ouverture de lits supplémentaires dans les établissements de la région. Des plans détaillés ont été élaborés pour assurer la coordination entre les différents acteurs de la santé et garantir une réponse efficace à toute situation d'urgence : une centaine de services hospitaliers devrait fonctionner à 100% durant les Jeux, là où ils tournent généralement à 80% ou 90% pendant l'été, soit 750 lits supplémentaires et 1800 ETP.

L'hôpital Bichat viendrait en enfort de la polyclinique des athlètes pour les prises en charges spéciales. L'hôpital Avicenne à Bobigny prendrait en charge les journalistes et médias accrédités et l'Hôpital Européen Georges-Pompidou la "famille olympique".

La mobilisation des personnels soignants est également soulignée, avec des incitations financières pour ceux qui acceptent de reporter leurs congés afin de garantir une présence suffisante pendant la période des Jeux. Cependant, des voix s'élèvent pour dénoncer les disparités dans la répartition des primes et exprimer des inquiétudes quant à la surcharge de travail qui pourrait résulter de cet événement. Une discussion est entamée également avec les pharmacies proches des sites pour en regarder les horaires d'ouverture. 

Prise en charge médicale des athlètes

En ce qui concerne les athlètes, des dispositions spéciales ont été prises pour assurer leur prise en charge médicale, avec l'installation d'une polyclinique éphémère au cœur du village olympique. Les hôpitaux régionaux ont également été désignés pour les cas nécessitant des soins plus complexes, assurant ainsi une réponse adéquate à toute éventualité. Tout est organisé pour "permettre à la fois de soigner ceux qui vivent en Ile-de-France mais aussi ceux qui participeront aux évènements d'une part et d'autre part, anticiper d'éventuels incidents liés à des pics de chaleur, à d'éventuelles poussées épidémiques ou tout évènement de ce type".

Défis persistants et nécessité de garantir des conditions de travail adéquates

Malgré ces préparatifs, des défis persistent, notamment en ce qui concerne la mobilité des soignants dans une région où les transports peuvent être perturbés. Les autorités assurent cependant que toutes les mesures nécessaires sont prises pour garantir la sécurité et le bien-être des participants et des spectateurs.


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